Il est grand temps de mettre à jour votre Larousse. C’est une occupation idéale pour le 21 juin. Cette tâche vous fera ressentir ce dimanche comme le jour le plus long. Tracez donc les vieux mots de votre édition héritée de mère-grand et surtout, ajoutez les quelques nouvelles entrées du moment.
Chaque année, à cette époque, faisant fi de l’avis des cacochymes immortels de l’Académie française, les linguistes laroussiens de la dame qui sème à tout vent lui refont un petit lifting lexical. Un botox du vocabulaire. J’adore découvrir ces nouveautés permettant de savoir si je m’exprime encore comme la nouvelle génération, ou si je glisse déjà gentiment vers la has-beenitude. Je n’ai pas trouvé l’avis des académiciens sur le sujet. Vu leur âge moyen, étant tous à risque, il a probablement été estimé plus judicieux de ne pas les décongeler en cette période pandémique.
Le problème c’est que, fréquemment,...