Je voulais faire ma chronique sur un autre sujet, mais il n’y en a plus.
En parcourant les réseaux sociaux pour lutter contre l’oisiveté bien involontaire de ma semaine, je me rends compte à quel point j’ai de nombreux spécialistes en virologie parmi mes amis. Mes amis Facebook. Soyons honnêtes, nous ne nous téléphonons pas tous les jours. Ils prennent rarement de mes nouvelles, moi non plus, mais ils sont toujours prêts à me donner de bons conseils en période de crise.
L’avantage des amis virtuels, c’est qu’ils ont tous des amis qui ont des amis qui détiennent des informations de la plus haute importance, secrètes, mais qui vont tout changer. Évidemment, ces amis sont plus prompts à croire cet ami d’un ami d’un ami qui est professeur au CHUP (Centre Hospitalier Universitaire de Pétaouchnok) qui conseille tout et son contraire, que les informations officielles. Les réseaux sociaux, c’est un...