Après «janvier sans alcool», que j’ai parfaitement tenu jusque vers le 2 janvier (ah non, en fait le 1 au soir), on se doit dans le milieu hipster-bobo urbain de faire son «février sans supermarché».
Cette année, je m’y mets. Mais pourrais-je me passer de mon super-centre favori, mon pèlerinage d’achat compulsif, mon temple de la consommation? Rien n’est moins sûr.
Pour tout bon citoyen suisse, après l’origine et de la religion, la troisième appartenance c’est le supermarché. Moi je suis né Neuchâtelois, protestant, tendance Migros. J’ai donc un gène orange. Mais on s’y perd un peu avec les nouvelles générations. Il m’est arrivé de croiser un Valaisan catholique tendance Aldi, et même un Turc musulman tendance Lidl.
On demande du contact humain, ils installent des caisses sans caissière.
Les nouvelles générations n’ont plus de repères. Comme pour les religions, il y a de plus en plus d’individus qui ne...