Le métier est vieux comme le monde, mais le nom a changé. Désormais, on forme des technologues du lait, alors que par le passé ils s’appelaient laitier ou fromager. « Ces deux métiers de la transformation du lait suivent des cours théoriques identiques à Grangeneuve. Une quarantaine de professionnels sont formés chaque année en Suisse romande », explique Frédéric Python, formateur pour la filière qui tient un stand à Capa’cité.
Objectif : trouver des apprentis
Ceci avant tout pour séduire. Car dans cette filière, il faut le reconnaître, on ne se bouscule pas. «Nous manquons de professionnels, en effet. Un jeune formé n’aura pas de peine à trouver du travail ensuite », remarque Frédéric Python. Outre changer d’appellation, les métiers ont suivi l’évolution de la société. Ils se sont mêmes mécanisés, comme en fromagerie où pour frotter les meules, ce sont parfois des robots qui font le travail. « Le plus notable, ce sont les normes d’hygiène qui ont constamment progressé vers le haut ».
Résultat, la formation est devenue plus pointue. Ce qui contribue peut-être à faire des émules. Comme Raphaël Aellen. Le jeune homme aurait bien voulu reprendre un domaine agricole. Mais il fait son apprentissage à la fromagerie du Cerneux-Péquignot. Au départ un peu par dépit. Mais il a vite croché. « C’est le top ! », lance-t-il, lui aimerait par la suite passer un brevet, avec le désir un jour d’avoir sa propre fromagerie. /AMO