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Le quartier vert de Capa’cité suit la mode du retour à la nature

Le retour à la nature est à la mode. Il en irait de même dans les métiers verts, qui séduisent peu à peu de plus en plus de jeunes. Au quartier vert de Capa’cité, les apprentis des métiers de la terre font en tous cas partager leur enthousiasme.

07 sept. 2018, 17:28
Les métiers verts, ici horticulteur, surfent sur la vague du retour à la nature.

A Capa’cité, le quartier vert - celui des métiers de la nature- a toujours beaucoup de succès. Le public, jeune ou moins jeune, se presse autour de ce secteur à ciel ouvert, où la nature vient envahir le goudron. Car il est plutôt inhabituel de croiser vaches et chèvres en pleine zone piétonne, d’y sentir le parfum du foin ou celui de la sciure fraîche. « Le public a du plaisir, mais nous aussi on en a à venir au-devant de la population et montrer nos métiers », explique Cyril Perrenoud, maire du quartier.
Si l’on constate dans la société en général, et dans nos cités en particulier, un certain désir de retour à la nature, il en irait de même pour les professions qui la concerne. « On constate effectivement cette influence depuis quelques années et le nombre de jeunes qui s’intéressent à ces professions augmente. Nous n’avons pas de problème pour occuper les places d’apprentissage à disposition et il y a des débouchés après. Nos métiers ont une meilleure image que par le passé et c’est réjouissant », relève Cyril Perrenoud.

Attention aux rêveurs

Mais il tempère son propos. Car beaucoup de jeunes idéalisent ces professions et oublient les difficultés de devoir travailler dehors à l’année, les mains dans la terre humide, porter de lourdes charges ou encore être soumis aux caprices du temps. « Parfois, on doit un peu casser leurs rêves. Certaines réalités, économiques notamment, doivent être prises en compte lorsqu’on choisit une de nos professions ».
Il n’empêche. La satisfaction d’être au contact de la nature semble dépasser tout cela lorsqu’on voit les jeunes apprentis faire démonstration de leur art devant le public de Capa’cité. Agriculteurs, paysagistes, horticulteurs, fleuristes, forestier-bûcherons, etc… Tous contribuent à donner au centre-ville des allures de sous-bois, de prairie et de pâturage. A voir jusqu’à mercredi 12 septembre. /AMO
 

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