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En classe à Capa’cité, pour se confronter à l’avenir

Ce sont 4500 élèves du canton qui défilent à Capa’cité jusqu’à mercredi. L’occasion de découvrir 200 métiers, et surtout de prendre conscience de certaines réalités.

11 sept. 2018, 16:03
La classe de Nicolas Bovet en visite au secteur vert de Capa'cité.

Des groupes d’ados qui défilent à longueur de journée dans le centre-ville de Neuchâtel, c’est surtout ça, Capa’cité. Le salon des métiers neuchâtelois est visité par toutes les classes de 10e et 11e Harmos du canton. Au bas mot, 4500 élèves qui passent devant les stands des six quartiers durant six jours.

Ce matin-là, c’est la classe de 10e Harmos de Nicolas Bovet, du collège Jehan-Droz au Locle, qui a fait le déplacement. Au quartier vert, une partie des élèves écoutent un forestier-bûcheron parler de son métier. Après cela, les écoliers visiteront le reste du quartier à leur guise avant de repartir sur un autre secteur. Tout est précisément minuté. « C’est vraiment bien, ce Capa’cité. Les élèves apprécient. Ils peuvent voir, essayer. Pour eux, c’est le moment de commencer à regarder l’avenir. Certains ont déjà des idées de ce qu’ils veulent faire plus tard », explique l’enseignant.

L’info à source

C’est le cas d’Aurélie : « Je suis intéressée soit par le travail dans un fitness, soit par l’intendance dans les homes.  En venant ici, j’ai pu avoir des réponses aux questions que je me posais. Je suis contente ». Alex, lui, ne sait pas encore trop quoi faire plus tard. « Mais ici, c’est bien. On découvre des métiers qu’on ne connaissait pas. Il y a une bonne ambiance. Moi, je crois quand même que je ferais bien prof de gym ! »

L’angoisse de l’avenir

Si les jeunes ont obtenu des informations sur les métiers, ils ont surtout eu l’occasion de prendre conscience de certaines dures réalités. Notamment que, dans quelques mois, ils devront quitter l’école secondaire pour partir vers un futur qu’ils doivent encore se choisir. Et ça, ça fait peur. « J’ai de la peine à m’imaginer sortir de l’école et de commencer directement un métier. Cette autonomie, ça fait peur », reconnaît Oscar. Quant à sa camarade Annaé, qui aimerait travailler dans un zoo, elle s’exclame : « Quand on se rend compte que c’est pour bientôt, ça nous fait grandir d’un coup ! » /AMO
 

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