Capa'cité: rencontre avec un apprenti agriculteur

 

Il ne vient pas d’une famille paysanne. Tout juste a-t-il grandi à la campagne, dans le Vallon de Saint-Imier. Pourtant, Nolwen Aeby a décidé de devenir agriculteur. Comment lui est venu le virus ? « J’étais un 8e Harmos, c’était les grandes vacances et je suis allé donner un coup de main à la ferme à côté de chez moi. Et je n’ai plus décroché depuis !»
A 16 ans, aujourd’hui, il accomplit sa deuxième année d’apprentissage, dans un domaine de Valangin, une exploitation qui élève 120 têtes de bétail, dispose de 140 hectares d’herbages et une quarantaine d’autres hectares de cultures céréalières. Se lever à 5h pour traire, être dehors par tous les temps, ça ne lui fait pas peur. Au contraire, il adore ça. « J’aime l’ambiance, le contact avec la nature et les autres paysans. J’aime me lever tôt, aller travailler en moto quand il n’y a personne sur la route et avoir ce sentiment, à 8h quand on déjeune, d’avoir commencé ma journée bien avant tout le monde ».

Une fois l’apprentissage terminé, Nolwen ne s’arrêtera pas là. « J’aimerais faire l’école d’ingénieur agronome à Zollikofen. Il faudra donc que je fasse un maturité pro, et que j’apprenne l’allemand d’abord ». Il l’avoue, ce qu’il aime le plus dans son métier, ce sont les machines, les tracteurs. C’est pourquoi, plus tard, il aimerait monter sa propre entreprise agricole, et travailler avec son parc de machines en sous-traitance pour les autres paysans. /AMO