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A Capa’cité, 1000 formateurs ont accueilli les visiteurs

On les repérait à leur t-shirt noir. Ce sont 1000 formateurs et patrons d'entreprise qui ont coaché les apprentis sur les stands de Capa'cité. Au fil des ans, ils ont vu la manifestation évoluer, et plutôt dans le bon sens.

12 sept. 2018, 15:01
Alain Treuthardt est présent à Capa'cité depuis la première édition.

Vêtus de leur t-shirt noir, ils ont coaché les apprentis et accueillis les classes d’école sur les divers stands de Capa’cité. Ils sont environ 1000 formateurs et patrons d’entreprises à s’être relayés durant six journées. Ceux qui n’en étaient pas à leur première édition semblent avoir observé une certaine évolution.

Comme Alain Treuthardt, formateur en horticulture. Présent à Capa’cité depuis les débuts, il a remarqué que l’engagement des jeunes s’est renforcé au fil du temps. « Oui, ça a évolué dans le bon sens. Mais aussi et surtout l’engagement des enseignants. Les premières années, c’était un peu la course d’école. Les profs passaient à toute vitesse devant les stands, quand ils ne laissaient pas les élèves se débrouiller tout seul. Aujourd’hui, on sent les profs plus impliqués. Ils suivent leurs groupes, les coachent. C’est important. Parfois, les adolescents sont un peu gênés, n’osent pas s’exprimer. Si l’enseignant est là pour les soutenir, le dialogue s’installe plus facilement ».

Des stands qui bougent

Pour Michael Voegtlin, formateur en micromécanique au CIFOM du Locle, « on sent aussi une implication indirecte des parents. On voit que l’intérêt des jeunes pour tel ou tel métier est influencé par les parents, qui observent la conjoncture et son impact sur certaines professions ».  Mais il remarque néanmoins que l’on ne capte pas l’attention des jeunes n’importe comment: « C’est évident. Les jeunes sont curieux, ont envie d’essayer. Ils faut donc impérativement leur proposer des stands où ça bouge ».

L’industrie s’engage

Si l’intérêt des jeunes, des profs et des parents pour Capa’cité semble augmenter, il en va de même pour… l’industrie, selon Serge Wehrli, formateur en décolletage au CAJJ de La Chaux-de-Fonds. « Les premières années de Capa’cité, on devait prendre sur place nos propres machines. Aujourd’hui, ce sont les fabricants qui nous les mettent à disposition ! Ils ont bien compris qu’on va trouver et former les futurs utilisateurs de leurs produits ». /AMO
 

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