«Le BCN Tour me manque vraiment. On y voit du monde, il y a une super ambiance. Et surtout, on retrouve d’année en année le même noyau de personnes.» Ces mots ne sont pas ceux d’un coureur, mais d’Anne-Carol Viotti-Burdet, une des petites mains qui s’engagent bénévolement depuis dix ans pour détendre les muscles des sportifs sur les tables de massage de l’air d’arrivée. «Humainement, c’est une expérience magnifique. Et cela nous permet de sortir un peu du cabinet.»
Elle est un peu triste devant la fatalité. Car si l’épreuve neuchâteloise peut toujours se tenir grâce à un format remanié en version pandémie-compatible, elle et toutes les autres fées du camphre ont bien malheureusement dû s’asseoir sur le banc de touche. «Les participants peuvent courir quand ils veulent, alors on ne va pas rester là 24h sur 24h», se désole-t-elle.
Travailler en profondeur
Et dans l’histoire, les perdants sont doubles....