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BCN Tour: Valérie Bohren marche en toute liberté

Evénement populaire, le BCN Tour n’est pas uniquement ouvert aux coureurs. Les marcheuses, dont la Fleurisanne, et les marcheurs font également partie intégrante du charme de cette course neuchâteloise. Rencontre avec l’une d’eux.

10 mars 2019, 08:00
Après des débuts timides, Valérie Bohren est maintenant une passionnée de Nordic Walking.

Valérie Bohren fêtera sa quatrième participation au BCN Tour, sa cinquième année de pratique du nordic walking. Ayant débuté timidement, seule dans son coin, elle a trouvé une passion dans ce sport. «Être à l’air libre, dans la nature, emprunter des chemins de forêt… C’est ressourçant.»

Des débuts sur la pointe des pieds

Pourtant, tout n’a pas été simple. Travaillant auparavant à l’hôpital de Pourtalès, à Neuchâtel, Valérie se souvient de la proposition de ses anciennes collègues. «Elles souhaitaient participer en équipe. Mais je ne me sentais pas à la hauteur, j’avais peur d’être ridicule. Je me disais que c’était pour les vieux, que ça ne servait à rien.» Pourtant, malgré ses a priori, l’idée fait son chemin. «Je voulais tester par moi-même, voir ce que l’on ressentait.»

Lors de l’édition 2015, comme l’une des étapes du BCN Tour se déroule dans les environs, l’habitante de Fleurier prend son courage à deux mains et se lance. Mais le jour suivant la course. «Pour une première, je n’avais pas envie de me mêler à la foule», avoue-t-elle. Après un repérage du parcours, elle emprunte le même chemin. Le constat est sans appel: une nouvelle passion est née. «J’ai adoré!»

Je ne me sentais pas à la hauteur, j’avais peur d’être ridicule.
Valérie Bohren

Un hobby devenu équilibre

Cependant, le plus dur reste à faire: terminer une étape. Mais cette fois, en participant. «J’avais peur. Même si je me sentais prête cette fois-ci, je me disais que j’allais abandonner, que je n’allais pas y arriver.» Mais oui, elle y parvient. «En passant la ligne d’arrivée, j’ai ressenti une telle joie. ‘J’y suis arrivée, je l’ai fait’, me disais-je. Réussir cette première étape fut une libération pour moi.»

«J’étais une véritable touriste à mes débuts. Je m’habillais avec ce que j’avais à disposition. Mais très vite, on a envie d’avoir de meilleures chaussures, des cannes plus légères, des habits plus sportifs…»

Tout s’enchaîne très rapidement. «On commence par devoir se lancer, réaliser quelques marches. Ensuite, on cherche à s’améliorer. Tant notre matériel que notre technique. On essaye d’améliorer nos temps. Mais on en veut encore davantage. Alors les sorties s’allongent, car les boucles deviennent trop petites.»

Un lieu de partage

«Quand je marche, je me sens bien. C’est l’occasion de découvrir de nouveaux endroits, mais également de faire de nouvelles connaissances.» Au fil des ans, l’aide-infirmière s’est rapprochée de personnes connues «de vue» et d’autres rencontrées au gré des étapes. Ça parle souvent parcours et dénivelé sur la ligne de départ.

Désormais, Valérie croise régulièrement certains d’entre eux sur plusieurs événements. «C’est toujours sympa de revoir des visages connus du BCN Tour partout en Suisse.»

On essaye d’améliorer nos temps. Mais on en veut encore davantage.
Valérie Bohren

Une passion, ça se partage. Du moins, on essaye. «Une année, j’ai emmené ma petite dernière avec moi sur l’étape de Neuchâtel. L’année suivante, j’ai voulu lui proposer à nouveau. Mais elle n’a pas voulu», regrette Valérie. Audrey, l’aînée, confirme. «Elle va trop vite. Nous n’arrivons pas à la suivre.»

La suite, Valérie Bohren l’a d’ores et déjà planifiée. Elle va encore redoubler d’effort. «Avec mon nouveau travail, j’ai désormais plus de temps libre les week-ends. Je compte bien l’utiliser pour participer à davantage d’événements à travers la Suisse.»

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