Le géant Bulgari produit maroquinerie, haute joaillerie et parfumerie, et possède une division hôtelière. Mais les Neuchâtelois le connaissent surtout comme l’horloger qui marie le design italien aux complications de l’Arc jurassien.
A la tête de l’empire romain du luxe depuis 2013, le CEO Jean-Christophe Babin nous reçoit dans son bureau éphémère du troisième étage sur le stand Bulgari de Baselworld.
Comment vous sentez-vous dans ce Baselworld allégé à 500 exposants?
Nous rencontrerons environ 220 de nos 250 clients, il n’y a pas de grands absents malgré la défection du Swatch Group. En ce qui concerne les médias, nous en rencontrerons 400, c’est moins que l’année passée.
La couverture médiatique sera donc à peine plus réduite, mais nous n’assistons pas à l’écroulement prédit par certains. La moindre densité du salon crée une expérience plus agréable, avec plus d’espace et de sérénité. Paradoxalement, on se rapproche de l’ambiance du SIHH (réd:...