Baselworld tient la première conférence de son histoire en promettant une évolution qui tient compte "des besoins, des envies et des moyens financiers des exposants".
Au dernier jour du plus important salon consacré à l'horlogerie, ses organisateurs indiquent que la fréquentation est stable malgré la diminution de moitié des exposants entre 2017 et 2018, et la tenue de l'événement sur 7 jours au lieu de 9 auparavant.
Pas de rapprochement avec Genève
Le prix des espaces d'exposition, ainsi que les prix pratiqués par l'hotelerie-restauration en ville de Bâle, sont des motifs de grogne chez de nombreux exposants. Après avoir diminué les prix d'environ 10 % en 2018, et permis aux marques de ne pas démonter leurs stands d'une année à l'autre, Baselworld promet d'autres changements pour 2019. Ceux-ci seront annoncés à l'automne 2018, a indiqué la directrice du salon Sylvie Ritter.
Elle a aussi annoncé que le salon 2019 se tiendrait du 20 au 26 mars. Il n'y aura donc pas de coïncidence avec les dates du salon genevois SIHH qui se tient chaque année en janvier autour des marques du groupe Richemont. Un rapprochement des deux salons est souhaité par certains, qui estiment difficile de faire venir leurs clients en Suisse deux fois dans l'année.
Faire revenir les sous-traitants
Après les derniers départs annoncés entre 2017 et 2018, les "branches annexes" ne sont quasiment plus représentées à Bâle.
"Ils doivent avoir leur place à Baselworld, mais leurs cycles d'investissements sont différents, donc ils ne trouvaient plus leurs clients à Bâle", explique Sylvie Ritter. "Nous sommes d'avis que c'est un des groupes pour lequel il faut offrir un nouveau format: points de rencontres ou l'on présente les métiers de l'horlogerie, et de la bijouterie, peut-être plus de stands sous leur forme actuelle. Je vous confirme que nous voulons faire revenir ceux qui sont partis", a ajouté la directrice.