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Rupture de confiance entre la Ville de Neuchâtel et les Ateliers Phénix: «nous ne changerons pas d’avis»

Les relations entre la Ville de Neuchâtel et le comité de l’association des Ateliers Phénix sont désormais entachées d’une rupture de confiance du Conseil communal. Mais chaque partie campe sur sa position.

22 janv. 2019, 10:22
/ Màj. le 22 janv. 2019 à 16:50
Un hangar a vélos des ateliers Phénix.

Les relations entre la Ville de Neuchâtel et le comité de l’association des Ateliers Phénix sont désormais rompues: la Ville l’a fait savoir par le biais d’un communiqué, ce mardi. Elle analysera ces prochains jours les conséquences à tirer de cette situation.

A l’origine de cette décision: la nomination de Jean-Jacques Wenger à la direction de cette association qui s’occupe de réinsertion sociale et professionnelle, le 1er février prochain. L’ancien directeur de la Société de navigation sur les lacs de Neuchâtel et Morat (LNM) est toujours sous le coup d’une plainte pénale pour gestion déloyale après s’être octroyé une prime de 10’000 francs alors qu’il était à la tête de la Navigation.

A lire aussi : La désignation de l’ancien patron de la Navigation à la tête des Ateliers Phénix fait causer

«Un vrai problème»

«Nous ne sommes pas d’accord avec le processus de nomination dans son ensemble», précise la présidente de la Ville Christine Gaillard, sans s’arrêter sur la seule nomination de Jean-Jacques Wenger. «Nous sommes très contents des prestations que l’association nous fournit. Mais sa gouvernance nous pose un vrai problème. Nous devons rencontrer nos partenaires, dont le canton, pour discuter de la suite à donner à ce dossier.»

De son côté, le président des Ateliers Phénix, Philippe Haeberli, dit «regretter la position de la Ville, avec qui de nombreuses collaborations sont menées sur le terrain, à satisfaction.» Ça n’est pas pour autant que l’association reviendra sur son choix: «Nous avons nommé Jean-Jacques Wenger parce qu’il était le meilleur des candidats. Nous ne changerons pas d’avis. Il bénéficiera de trois mois d’essai, comme tout le monde.»

Position est ferme et définitive

Philippe Haeberli indique que le nouveau directeur fera l’objet d’un suivi attentif, sans que cela ait un lien avec la procédure pénale en cours. «Nous le suivrons comme n’importe quel employé. Ça n’est pas à nous de juger les gens avant la justice.» En cas de condamnation? «Ça serait embêtant…».

D’ici-là, Philippe Haeberli se tient à la disposition de la Ville pour une discussion. Mais sa position est ferme et définitive. La Ville, elle affirme avoir différentes issues à donner à ce dossier.

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