Incroyable mais vrai. Le licenciement du directeur de Cap Gourmand – une société anonyme entièrement en mains de la Société de navigation sur les lacs de Neuchâtel et Morat SA (LNM) – ne serait pas valable. C’est du moins l’avis de l’avocat de Jean-Jacques Wenger, l’ancien directeur de ces deux sociétés. Ou, peut-être faudrait-il écrire, l’ancien directeur de la LNM, car, si l’analyse de Me Georges-Alain Schaller est correcte, Jean-Jacques Wenger serait encore et toujours directeur de Cap Gourmand.
L’avocat n’utilise pas le conditionnel. Pour lui il ne fait aucun doute que la lettre de licenciement relative à la société s’occupant notamment de la restauration sur les bateaux de la LNM souffre d’un irrémédiable vice de forme: «Cette lettre de résiliation a été signée par Olivier Arni, président de la Navigation et de Cap Gourmand ainsi que par Olivier Baud. Or, si ce dernier possède effectivement la signature collective à...