«Quand le vin est tiré, il faut le boire». Pour désagréable que cela soit, Olivier Arni a décidé de suivre au pied de la lettre ce proverbe. Après des semaines de silence autour de l’affaire de l’augmentation de salaire rétroactive et antidatée du directeur de la Navigation, le conseiller communal socialiste de Neuchâtel est sorti de sa réserve pour annoncer sa démission au 31 décembre prochain (notre édition de samedi). Cette soudaine prise de conscience d’avoir commis une erreur peu en phase avec les responsabilités de sa charge a suscité des réactions de tous ordres dans les partis politiques. Ils relèvent le courage d’Olivier Arni d’avoir reconnu, même tardivement, «un moment d’égarement». Mais cela ne l’exonère pas d’une bonne dose de critiques.
Respect de la légalité
Son parti ne l’accable pas. «S’il a commis une faute ou une erreur, c’est dur, alors qu’il a huit années d’engagement derrière lui»...