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Sur la route du boza

Max Lobe publie «Loin de Douala». L’auteur d’origine camerounaise y raconte l’histoire de Jean, à la recherche de son frère parti prendre le dangereux chemin de l’Europe. Edifiant et gouailleur.

17 mars 2018, 00:01
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Après le savoureux «39 rue de Berne», où le narrateur racontait l’histoire de sa mère prostituée aux Pâquis à Genève, le tendre et drôle «Trinité bantoue», où Mwána, venu du fictif Bantouland, tentait de gagner sa vie avec son compagnon grison, et «Confidences», où la malicieuse Ma Maliga narrait l’histoire de l’indépendance camerounaise, «Loin de Douala» suit le voyage de Jean et Simon du sud au nord du Cameroun pour retrouver Roger, grand frère adoré, passionné de football, et maltraité par sa mère qui veut «boza», c’est-à-dire rejoindre l’Europe. Très surprenant, leur périple les fera passer par le nord où Boko Haram sévit.

Pourquoi avez-vous écrit «Loin de Douala»?

J’avais envie d’écrire un nouveau livre! Et, en 2015, j’ai fait un voyage dans l’extrême nord du Cameroun. Je voulais voir de mes propres yeux la situation du terrorisme de Boko Haram. C’était la période chaude, quand on en parlait...

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