En 2011, James Murphy tirait la prise. De peur d’être dépassé par le succès de sa création, le musicien et producteur new-yorkais abandonnait LCD Soundsystem pour se lancer dans la bistronomie. Mais l’homme n’est jamais resté très loin des studios. Le voilà qui, poussé par le fantôme de Bowie, remonte en scène avec le sombre et mal nommé «American Dream». Il y a là des guitares échevelées à l’arrière-plan, des voix éperdues, des ambiances pulsées et planantes qui fusionnent la sincérité abrasive du post-punk, la froideur électronique de la new wave et un certain hédonisme disco-house. Angoissé par la grande nuit ou par ses blessures intimes, James Murphy soigne sa mélancolie dans une danse rédemptrice et paradoxalement entraînante.
Ils font leur retour, même s’ils n’avaient jamais vraiment disparu de l’horizon musical. Après s’être associé à Franz Ferdinand le temps d’un album «(FFS» en 2015), le groupe des frères Ron et...