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"Il n'est pas mauvais de rire"

Les cinéastes brigueront la Palme d'or dès aujourd'hui. Entretien avec Edouard Waintrop, délégué de la Quinzaine des réalisateurs.

16 mai 2012, 00:01
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Ancien directeur du Festival de Fribourg, aujourd'hui à la tête des Cinémas du Grütli à Genève, Edouard Waintrop aborde demain un sacré défi au Festival de Cannes: nouveau délégué de la Quinzaine des réalisateurs, il lance une contre-proposition aux films de la Sélection officielle. Entretien.

Votre prédécesseur a été débarqué brutalement. Ressentez-vous une pression particulière?

Aucune! C'est 100% de bonheur d'assumer cette responsabilité - à laquelle je ne m'attendais pas - au moment où j'en suis dans ma carrière. A mon âge (réd: il aura 60 ans en juin), mon avenir est plutôt derrière moi...

Quelles attentes spécifiques cristallise la Quinzaine des réalisateurs? En quoi cette section du festival se distingue-t-elle de la Sélection officielle?

Nous sommes les "chevaux légers" de Cannes. Nous pouvons aller plus rapidement que les autres sections dans des territoires nouveaux. Montrer des films inattendus qui présentent des spécificités que le festival mettra plus de temps...

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