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Les absentes ont toujours tort

Laure Mi Hyun Croset publie un premier roman au ton ironique. «Le beau monde» raconte l’absence de Louise à son propre mariage et le déchaînement des médisances.

12 avr. 2018, 00:01
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Près de l’autel, Charles-Constant attend sagement l’arrivée de sa fiancée, avant de se décider à téléphoner pour apprendre qu’elle a filé en taxi. Abasourdi, le père du malheureux annonce que le mariage est renvoyé et prie les invités de se rendre au cocktail. Avides de ragots, ils écoutent l’un après l’autre des orateurs convaincus de détenir la vérité sur Louise, mais ne font qu’ajouter leur version, de la princesse érudite à la maniaque psychorigide. On sent que l’auteur met beaucoup du sien dans ce portrait, et on apprécie son autodérision quand le personnage d’un poète jaloux critique sévèrement les livres qu’on reconnaîtra comme ceux de Laure Mi Hyun Croset.

Comment est né «Le beau monde»?

C’est particulier: la légende Grangé-Croset. Je n’ai pas envoyé de manuscrit. Au Salon du livre de Genève il y a deux ans, pendant la soirée des auteurs, j’ai discuté avec Jean-Christophe Grangé. Il m’a...

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