Il est 4 heures du matin. Je ne veux pas me lever. Mais après dix jours passés en mer, ce serait bête de manquer le spectacle de l’arrivée à New York. Péniblement, je rejoins la passerelle de commande, une habitude depuis que je suis à bord de ce cargo. Je m’y rends en mode «pilote automatique». Toujours un peu endormi, je ne remarque pas l’essentiel: l’«Atlantic Sky» est à l’arrêt, quelque part au large de Long Island. «Le port de New York est fermé: il y a trop de brouillard», explique le capitaine. «Il va falloir attendre!» Bonne nouvelle! Je retourne me couche...
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