Auréolé de huit Oscars pour «Slumdog Millionaire», le Britannique Danny Boyle s’est vu confier un exercice d’équilibriste en mettant en scène le nouveau biopic de Steve Jobs, cofondateur et grand boss de la firme Apple. Pour ce faire, le réalisateur de «Trainspotting» a pu compter sur l’aide de l’Américain Aaron Sorkin, que Jobs admirait, allant jusqu’à le solliciter à des fins d’écriture.
Partant d’une biographie autorisée de Jobs, Boyle et Sorkin (scénariste génial de «The Social Network» sur le créateur de Facebook Mark Zuckerberg) se devaient de trouver un angle original pour cerner la personnalité complexe du père de l’iPhone. Bingo, les cinéastes ont réussi leur pari en portant à l’écran un portrait en trois actes, à la façon d’un opéra... Structuré autour de lancements de produits emblématiques (le Macintosh en 1984, le système d’exploitation NeXT en 1988 et l’iMac en 1998), «Steve Jobs» est une peinture éclatée de l’entrepreneur...