Scandale aux Philippines. Une chaîne de centres commerciaux appelée SM Supermalls a commercialisé un t-shirt sur lequel on pouvait lire "Ce n'est pas un viol. C'est un câlin avec une bagarre". Sans doute de l'humour très noir qui a rapidement suscité la controverse. Conséquence, la chaîne a dû retirer son produit, ont rapporté l'Independant et l'International Business Times.
Première a réagir, Karen Kunawitz, une internaute américaine poste une photo du t-shirt sur son compte Facebook. L'image est alors repostée près de 4000 fois et tweetée par des centaines de personnes outragées.
"It's not rape, it's a snuggle with a struggle" whoever thought of this to print on a shirt is seriously sick in the head...
— Kim❤TheOne❤Xi (@ParasolPink) 23 Septembre 2014
"It's not rape. It's struggle with a snuggle." You actually sold a shirt with that line, @TheSMStore. Gross and unforgivable.
— Nina (@nunuuu) 23 Septembre 2014
Not rape, just a snuggle with a struggle? Really? Where does the pa-cheesy pa-cuteness draw the line? #JustNo
— James Jimenez (@jabjimenez) 22 Septembre 2014
La réaction de la chaîne de centres commerciaux ne s'est pas fait attendre. Elle a posté un message sur sa page Facebook disant qu'ils ne supportaient pas "de tels actes, irresponsables et malicieux qui moquaient d'importants et sensibles problèmes sociaux." SM a ensuite déclaré avoir retiré l'ensemble des produits de la vente. "Nous sommes entrain d'enquêter pour savoir pourquoi ce t-shirt était inclus dans notre assortiment."
Des précédants
Ce n'est pas la première fois qu'un vêtement crée la polémique. On se souvient par exemple, du pyjama pour enfant de Zara, rayé et décoré d'une étoile jaune rappelant les vêtements portés par les déportés dans les camps de concentration.
American Apparel avait également fait le buzz avec son t-shirt de l'artiste canadienne Petra Collins sur lequel on pouvait voir un vagin pendant les menstruations se faisant masturber.
Urban Outfitters a pour sa part dû dernièrement retirer de la vente un sweat-shirt faussement maculé de sang. Là aussi, des voix contestataires s'étaient élevées sur le web.