Deux jeunes Tahitiennes s'y font face devant un mur violet, nues jusqu'à la taille, le reste de leurs corps pris dans des drapés. A gauche du mur, une fenêtre donne un aperçu insolite sur un chien ocre et une bande de sable rose, tandis qu'un cavalier figure dans le lointain devant des arbres.
L'oeuvre était d'autant plus attendue que les Gauguin de l'époque tahitienne, la plus recherchée, sont aussi les plus rares sur le marché.
Lors de la même séance mardi à Londres, un record mondial a été établi pour un tableau du peintre norvégien Edvard Munch (1863- 1944). «Journée d'été» a été adjugé pour 6,1 millions de livres (13,9 millions de francs). Parmi les quelque 70 tableaux vendus mardi, une riche collection surréaliste comprenant des Man Ray, Magritte, Delvaux, Picabia, Dali ou Max Ernst a également été dispersée. L'objet le plus important de cette série était une oeuvre du Catalan Joan Miro (1893-1983). «L'oiseau au plumage déployé vole vers l'arbre argenté» a été adjugé 5,16 millions de livres (11,7 millions de francs). / ats