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«TTC», la dernière de 2008

La dernière de «TTC» (lundi 15 décembre sur TSR1) pour 2008? Elle aura fonctionné un peu comme le bilan d'une année horrible pour le bel et bon argent qui, à force d'être sublimé pour sa capacité à ne fabriquer que de l'argent, pas du bonheur, pas des objets, pas des progrès, pas de justice, s'est pris les pattes grâce à quelques «génies» de la finance.

20 déc. 2008, 07:57

Il y eut déjà le trader d'une banque française qui finira bien par être condamné pour escroquerie ou équivalent. En cette année de subprimes, c'est un lampiste dont on peut oublier le nom! Il y a aussi M. Madoff auquel tout le petit monde devait faire confiance à cause de ses antécédents: à son actif, selon sa propre estimation, un trou de cinquante milliards de dollars... Passera-t-il en justice? Peut-être! Un peu embarrassé: Bénédict Hentsch, d'une banque de Genève exposée à moins de 1% de son portefeuille (cela se traduit-il en millions ou en milliards?). La banque privée genevoise semblait satisfaite d'avoir échappé aux glorieuses subprimes. A chacun son tour d'essuyer la crotte de ses souliers.

Et que penser de ces grands banquiers des grandes banques d'un peu partout qui, orgueilleux, poussaient en coulisses des marionnettes à proclamer: «Moins d'Etat, plus de liberté.» Merci, l'Etat, maintenant! Liberté pour ceux qui ont conduit le monde financier et économique au bord d'une grave maladie? Une angine, comme l'avançait Pascal Couchepin, face à un journaliste osant lui demander s'il ne s'agissait pas plutôt d'une pneumonie. Les petits porteurs pleureront quand leur dépôt en banque dépasse les 100 000 francs suisses. Quelques-uns, repentis, ont rendu une partie de ces bonus que Pascal Couchepin trouve «vulgaires». Mais il y a heureusement des communes suisses où les impôts sont bas pour se refaire...

Tous ces éminents prévisionnistes qui firent si bien pour que l'argent donne naissance à de l'argent ont un successeur, le vainqueur du concours boursier qui aura tenu en haleine durant quelques mois les «Tétécéistes». Dans la pire des tempêtes, il reste en Suisse romande au moins un gagnant potentiel.

Deux versions de l'entretien avec Pascal Couchepin existent, l'une de dix-huit minutes, brutes, sur tsr.ch, l'autre vue dans «TTC», d'un peu plus de six minutes.

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