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Polar romand, fin du suspense?

Dans le sillage de Joël Dicker, les littératures sombres ont pris racine ici. Mais derrière l’euphorie éditoriale et médiatique, le genre semble quelque peu refluer. Il fallait mener l’enquête…

30 juil. 2019, 00:01
/ Màj. le 30 juil. 2019 à 08:00
"La Vérité sur l'affaire Harry Quebert", de Joël Dicker, a donné des idées à d'autres auteurs romands.

Il était à l’agonie, il fallait l’achever. Après avoir connu trois éditions, le festival Lausan’Noir ne sera pas reconduit, a-t-on appris au seuil de l’été. «La manifestation coûtait trop cher et n’attirait qu’une faible affluence. Il y a eu un grand engouement à sa première édition en 2016, mais qui est retombé depuis. Il faut dire qu’il était devenu difficile de se renouveler, avec le risque d’inviter toujours les mêmes auteurs», note Maud Couturier de Palexpo, qui organisait jusqu’alors sous l’égide de la Fondation pour l’écrit ce rendez-vous annuel du polar romand.

Dénouement digne d’un mauvais thriller, tant il était attendu. Mais qui éclaire d’une lumière blanche ces littératures noires qu’on a dites florissantes en nos contrées. Le polar d’ici est-il toujours à la page?

L’enquête commence en 2012, une année noire. Les éditions Campiche font paraître «Le Cadeau de Noël» de Daniel Abimi, un roman policier comme on...

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