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Plus de cinq millions de festivaliers pour Paléo

The Strokes, PJ Harvey, Portishead, The Chemical Brothers, Robert Plant, James Blunt, Jack Johnson, Forent Marchet, Cali, Zaz et les rythmes des Caraïbes... Du côté de Nyon, l'été sera chaud.

06 avr. 2011, 11:12

Au-delà de son côté aussi attendu que convenu, le dévoilement du programme du Paléo festival présente le mérite de relancer le «buzz» médiatique autour d'un des événements incontournables de l'été et de préparer le terrain à la vente des billets. De précieux sésames très prisés par des festivaliers issus d'abord de l'Arc lémanique.

Et le cru 2011 se caractérise par un très fort accent anglo-saxon, de puissantes sonorités rock et un singulier renouvellement de la programmation globale. Qu'on en juge! «Sur 102 groupes ou artistes invités seuls 18 sont déjà venus sur la plaine de l'Asse», se réjouit Daniel Rossellat, le président de Paléo Arts et Spectacles. Et parmi eux, beaucoup affronteront la Grande Scène pour la première fois.

Soit que le festival les accompagne dans la progression de leur notoriété comme dans leur cheminement artistique, tels Yaël Naim ou Aaron qui ont fait leurs premiers pas scéniques nyonnais au Club Tent. Soit que Paléo les espère, les sollicite ou les courtise depuis des années, tels les Strokes, Portyshead ou PJ Harvey. A leurs côtés, Robert Plant, une personnalité hors normes qui émarge depuis longtemps dans la catégorie «légende vivante».

Un public toujours satisfait

«Une programmation, c'est un puzzle! Sa couleur, sa perception ne tiennent parfois qu'à la participation ou à la défaillance d'un artiste», plaide Jacques Monnier, responsable de ce secteur clé. Mais ce n'est pas parce qu'un seul groupe vous manque que la plaine de l'Asse est dépeuplée. Entre la perception du programme par les médias et la fidélité du public, il ne se glisse pas le moindre sentiment de dépit, laisse d'ailleurs entendre Daniel Rossellat, fort d'un sondage trisannuel qui fait ressortir «97% de festivalier satisfaits.» Et il est probable que dans ce contingent se trouvera la cinq millionième personne à franchir les grilles du festival.

Un événement dans l'événement attendu plutôt pour le dimanche 24 juillet. Et si tous les publics se pressent au festival, il faut aussi en offrir pour toutes les sensibilités.

La scène francophone n'est pas négligée pour autant et conjuguera des valeurs sûres comme Jean-Louis Aubert et Cali, un «numéro» comme Philippe Katerine ou un talent en pleine confirmation comme Florent Marchet. Sans oublier le moment de révérence au «monument» Schmoll puisque le «long goodbye Eddy Mitchell tour» passera aussi par Paléo. Vingt-trois artistes suisses sont également programmés comme Oy, Pierre Omer, Sheila She Loves You, Trip In ou Ventura. Et, côté humour Jamel tentera de renouveler sa performance de 2004.

La petite place consacrée aux amateurs de musique classique permettra d'apprécier l'Ensemble instrumental de Lausanne sous la direction de Michel Corboz dans «Le Requiem» de Gabriel Fauré.

Rallonge

Enfin, le village du monde humera les airs et les rythmes métissés des Caraïbes, de ses îles (Cuba, Guadeloupe, Haïti, Trinidad et Tobago…) à ses rivages (Colombie, Mexique, Honduras…)

L'exigence de qualité revendiquée par les organisateurs et programmateurs a cependant un prix. Dans un univers musical où le chiffre d'affaires de la scène a dépassé celui du disque, la pilule des cachets devient de plus en plus difficile à avaler et fait partie des charges du festival qui progressent.

Résultat: «le budget de Paléo est en hausse légère à 23 millions de francs et pour la première fois depuis six ans, le billet augmente de cinq francs», indique encore Daniel Rossellat.

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