Avec un peu de chance, vous avez reçu la liste complète du nécessaire de votre petit écolier au début de l'été. Sans cela, vous devrez courir les magasins la première semaine d'école à la recherche désespérée des objets indispensables suivants: un tablier pour la peinture (ou une vieille chemise assez longue pour couvrir le haut des jambes); des pantoufles, des savates de gym (genre ballerines pour les plus petits, et baskets non marquantes pour les plus grands); une boîte de stylos feutres (si possible de bonne qualité, sinon vous vous retrouverez avec des dessins tout pâlots); un taille-crayons; une fourre en carton; le traditionnel bâton de colle. Sans oublier papier et étiquettes pour recouvrir les cahiers. Et la trousse à deux étages merveilleusement équipée? Parole de maman: elle traîne dans un tiroir du bureau, inutilisée depuis quatre ans...
A l'école obligatoire, le matériel de base est fourni par le Département de l'instruction publique. Cahiers, crayons, gomme (vite perdue...), boîte de peinture (que vous devrez laver minutieusement à chaque fin d'année), pas besoin, là, de courir les commerces.
Unanimement recommandé par les bonnes marques de parents et d'enseignants pour que l'enfant soit vu de loin lorsqu'il chemine au bord de la route. Le baudrier est en général fourni à l'école enfantine et facilement adopté durant un ou deux ans. Vous saurez assez vite lorsque votre enfant n'en voudra plus: il réussira à le déchirer et, si vous vous obstinez, à le perdre. Seule alternative: des autocollants réfléchissants à coller sur les sacs ou les vestes, disponibles dans le commerce.
On y pense toujours trop tard: votre enfant doit être assuré contre les accidents (vérifier auprès de votre caisse maladie), et il est bon d'avoir une assurance responsabilité civile privée. Les lunettes d'un copain ou la fenêtre des voisins sont vite cassées, même sans malveillance. Gare aussi au redressement dentaire: certains assureurs n'acceptent de couvrir les éventuels frais d'orthodontie que si l'enfant est assuré avant d'avoir perdu sa première dent de lait! Enfin, les parents qui seraient amenés à transporter d'autres enfants dans leur voiture feraient bien de vérifier s'ils ont une assurance occupants. Les enseignants le demandent s'ils sollicitent les parents (cela arrive) pour des transports d'élèves.
De nombreux collèges (la plupart?) les interdisent d'école. Expérience faite, les plus petits ne s'y intéressent que pour les jeux qu'ils contiennent. Ensuite, les emplois du temps des enfants et des parents font que, parfois, un coup de fil (mais pas durant les heures de classe, soyons clairs!) peut rassurer si vous êtes en retard pour le rechercher à son entraînement ou si votre fillette panique parce que personne ne l'attend à la fin de son cours de guitare. Un enfant de 4e peut très bien comprendre qu'un téléphone mobile n'est pas un jouet. On peut toujours vérifier en pistant les messages et les appels passés. Et pour éviter racket ou jalousies, lui filer un vieux modèle.
Ils vont arriver plus vite que prévu! A moins d?avoir un enfant superconsciencieux, le parapluie sera vite oublié chez les petits, mais j?en ai vu qui assuraient parfaitement les trajets maison-école-cantine- retour. Pour un garçon, conseil utile: le capuchon détachable de la veste sera rapidement détaché/perdu lors de bagarres. Une épingle de nourrice ou un peu de couture permettent d?éviter ce désagrément. Côté gants et bonnets, évitez les trucs trop chers: entre la gym, la piscine et les devoirs surveillés, le risque d?égarer un objet est maximal! / FRK