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Prêts pour l'aventure!

L'équipe de Suisse s'est retrouvée pour ses deux derniers entraînements sur sol helvétique, après deux jours de congé. Quelques bobos tenaces, alors qu'elle s'envole ce matin, à la découverte d'un nouveau monde Les sourires sont radieux. Comme le soleil qui baigne, enfin, le camp d'entraînement de l'équipe de Suisse dans la campagne schwyzoise. «Enfin! Ça fait un moment qu'on l'attendait!», rigole Pascal Zuberbühler, à peine débarqué sur la verte pelouse de Freienbach. La pause a été courte, mais elle a eu son effet. Les batteries sont rechargées et tous sont ravis de retrouver la sélection, à quelques jours de l'ouverture de la Coupe du monde. «Je suis vraiment content d'être revenu, précise Johan Djourou, la «banane» une nouvelle fois jusqu'aux oreilles. Cette pause a fait le plus grand bien. Mais là, maintenant, je suis à fond dedans. Prêt pour la grande aventure!»

08 juin 2006, 12:00

Une «grande aventure» qui débutera ce matin, avec l'envol de l'équipe de Suisse en direction de Francfort et de son camp de base allemand, à Bad Bertrich. Mais avant de se plonger véritablement dans l'ambiance mondiale, Vogel et Cie avaient encore deux entraînements agendés hier, dont celui avec des enfants en fin d'après-midi. Deux séances auxquelles n'ont d'ailleurs pas pris part ni Philippe Senderos, ni Valon Behrami, toujours en délicatesse avec une cuisse pour le premier et les adducteurs pour le Tessinois.

La moue de Müller et Wicky

«Mais il n'y a vraiment rien d'alarmant, rassure le Dr Cuno Wetzel. Philippe a suivi une thérapie pendant deux jours à Genève, et cela va de mieux en mieux. Cela nécessite un peu de temps, mais sa petite contracture ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir. Et la pubalgie de Valon commence elle aussi gentiment à s'estomper. Ça va mieux de jour en jour.» Les deux joueurs sont donc restés à l'hôtel, où ils se sont astreints à un entraînement individuel, assistés des physios. Ils pourraient d'ailleurs encore faire l'impasse sur le premier entraînement en terre allemande ce soir, par mesure de précaution.

Patrick Müller (cheville) et Raphaël Wicky (mollet) étaient, eux, par contre bien sur le terrain. Mais c'est en grimaçant légèrement qu'ils en sont repartis. «Je pensais que ce serait bien de ne rien faire pendant ces deux jours, soupire le Genevois. Mais ça n'a pas passé.» Et là où le Lyonnais n'y comprend rien, c'est que l'IRM passée la semaine dernière n'a rien révélé. «Franchement, je ne sais pas ce que c'est. Ma cheville me dérange un peu, même si je n'ai pas véritablement de douleurs.» Mais il se voulait tout de même rassurant. «Ça va aller...» Les mots étaient sensiblement les mêmes quelques secondes plus tard. La moue également. «Ça va...», lâchait Wicky du bout des lèvres en grimpant dans le car. Il ne dira pas grand-chose de plus, si ce n'est «on verra bien...».

Benaglio en évidence

La mine était toute autre du côté d'un autre Valaisan, Stéphane Grichting. «J'ai eu une petite alerte au dos après Suisse-Chine, mais après un match, ça peut arriver.» C'est aujourd'hui oublié, grâce notamment à la coupure qui lui a permis d'aller se ressourcer chez lui, en Valais et en famille. «C'était court, surtout qu'il y avait trois heures de route par voyage, mais ça m'a fait du bien», précise-t-il en faisant les grands yeux.

A l'instar de recrues revenant de week-end, nos sélectionnés n'ont d'ailleurs pas chômé hier matin. Pas de tennis-ballon cette fois-ci, mais bien quelques exercices soutenus: circulation de ballon en mouvement et schémas offensifs, centres-tirs. Un exercice qui a notamment permis au gardien No3 Diego Benaglio de se mettre tout particulièrement en évidence, alors que Pascal Zuberbühler et Fabio Coltorti, eux, s'entraînaient à l'autre bout du terrain, en compagnie d'Erich «Bubu» Burgener. Le tout dans la bonne humeur. Et sous un soleil enfin (re)trouvé. / DBU

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