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"Moi, je dois juste faire et non observer"

Aujourd'hui établie à Berlin, la Suissesse la plus reconnue internationalement sort ce vendredi "Supermoon", cinquième album studio d'une beauté intemporelle.

20 avr. 2015, 00:01
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Jean-François Albelda

Le lien à l'autre, l'appartenance et la distance... Au fil de ses disques, ces thèmes apparaissent comme des lignes rouges dans le parcours créatif de Sophie Hunger. La Suissesse la plus en vue de la planète musique les exprimait déjà sur la pochette de l'album "1983", inspirée par un autoportrait de l'artiste autrichienne Maria Lassnig, et sur "The Danger Of Light", son précédent opus. Pour trouver la matière de "Supermoon", Sophie Hunger a dû, justement, prendre de la distance avec la vie d'artiste qu'elle menait à raison de près de 200 dates de concerts par an. Partir. En Californie, sans billet de retour. Là, dans un musée de San Francisco, elle a appris que des théories scientifiques expliquent que la Lune serait née de la Terre, arrachée à elle par une collision avec un corps céleste. Une image, un renversement de perspective, et aujourd'hui, enfin, un disque d'une...

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