Nigel Oliver a été arrêté le 10 janvier 2003, en pleine forêt, au nord de Londres, alors qu'il attendait le versement de sa part pour la vente de 504 cassettes réalisées lors des mythiques sessions «Get Back», alors que John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Star enregistraient en 1969 ce qui allait être leur dernier album.
Le prix demandé pour les cassettes était, semble-t-il, de 250.000 livres (550.000 francs). Oliver n'aurait été qu'un intermédiaire dans cette vente, organisée à Amsterdam. Les cassettes elles-mêmes n'ont pas été retrouvées sur Nigel Oliver, mais dans un appartement au Pays-Bas.
Représentant près de 80 heures d'écoute, ces cassettes comptent quelques morceaux rares, comme ces versions de «Maggie May», de Rod Stewart, ou de «Blowin' in the wind», de Bob Dylan. De même, on entend les Beatles parler de leur musique ou encore du problème du piratage.
«Elles ont une valeur commerciale énorme», a assuré Neil Aspinall, l'ancien manager des tournées des Beatles, aujourd'hui à la tête de la société d'édition musicale chargée de gérer les droits du groupe. Ces cassettes devaient au départ servir à la bande-son d'un film sur ces «Get Back» sessions, qui est sorti en 1970 sous le titre de «Let it Be». / ats-afp