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Andy Warhol, le «serial» artiste

Paris accroche les 102 «Shadows», et c’est une première européenne.

26 oct. 2015, 01:49
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Comment faire du neuf avec Andy Warhol, artiste hyperproductif de son vivant et toujours plus coté depuis sa mort en 1987? Mythe urbain, un temps décalé comme ses va-et-vient entre le chic Upper Manhattan des riches collectionneurs et le Chelsea de la contre-culture, il incarne de tout son glamour triste le pop art américain. Il est désormais un chapitre classique de l’histoire de l’art, un sujet pour le moins rebattu: le triomphe de l’art «postwar» sur la Vieille Europe. Warhol, c’est une sorte de marque mondiale aussi reconnaissable qu’une bouteille cintrée de Coca-Cola, aussi accessible à l’œil qu’un grand portrait irrévérencieux de Mao maquillé, tiré du terrible «Petit Livre rouge». C’est un peintre en série aussi identifiable que ses thèmes fétiches et mortifères, ses «Electric Chair» qui hantent en fantômes des fonds aux gaies couleurs psychédéliques, ses «Marilyn Monroe» morte et embaumée avant l’heure, ses «Jackie Kennedy» encore embellie par...

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