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Littérature: des artistes au pied du gouffre

«La dernière interview» d’Eshkol Nevo, bouleversante auto-interview fictive, se maintient dans la dernière sélection du Femina étranger, alors que le sulfureux «Poison Florilegium» en sort.

12 oct. 2020, 20:00
«Poison Florigelium» d’Annalena McAfee est une pure fiction jubilatoire.

Les grands prix littéraires de l’automne égrènent leurs sélections. Parmi eux, le Femina, qui dotera le 3 novembre un essai, un roman français et un étranger. Dans cette catégorie, il reste douze livres, dont celui d’Eshkol Nevo, «La dernière interview». Il y met en scène un écrivain israélien qui vit comme lui avec sa femme et ses enfants près de Tel Aviv. Incapable d’avancer sur son projet en cours, il préfère s’atteler aux prétendues questions de ses lecteurs internautes.

Elles sont nombreuses, personnelles, littéraires ou politiques. Il répond par des anecdotes, des fantasmes ou des paradoxes. Montre que le rêve de sa femme, épouser un écrivain, est devenu un cauchemar.

Comment vivre avec cet «ego boursouflé», si son ouvrage rencontre le succès? Et au contraire, en cas d’échec, comment vivre avec un mari souffrant de dysthymie, cette dépression légère et chronique? Malgré la dérision et l’humour d’Eshkol Nevo, ce que...

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