Les Suisses disent consacrer 23 minutes en moyenne aux préambules de l'acte sexuel. Celui-ci durerait en moyenne 19 minutes, selon l'enquête mandatée par le fabricant de préservatifs Durex. Avec des rapports sexuels de 42 minutes en tout, les Suisses ne sont devancés que par les Mexicains (45 minutes), indique le sondage auquel ont répondu près de 26 000 personnes de 26 pays. Pour la thérapeute zurichoise Esther Elisabeth Schütz citée dans l'étude, c'est un «résultat de rêve» qui révèle sans doute plus une envie qu'une réalité.
Le mariage ne semble pas favoriser les préliminaires, en tout cas en Suisse. Alors que le chronomètre des célibataires affiche 23 minutes de préparation à l'acte, celui des couples mariés ou concubins s'arrête à 16 minutes. Outre d'être les plus performants au lit, les Mexicains sont les moins pudiques: 80% d'entre eux font part de leurs fantasmes et envies à leur partenaire. Un pas que seuls 60% des Suisses osent franchir. Les plus timides restent toutefois les Japonais: ils ne sont que 21% à avouer leurs fantasmes.
La masturbation occupe une part non négligeable des activités sexuelles. En Suisse, 96% de la population s'est déjà une fois fait plaisir en solitaire, contre 83% dans le monde. Les femmes sont moins enclines à cet exercice: 33% des Suissesses se masturberaient chaque semaine, contre 58% des Suisses.
Plus de la moitié des Suisses (58%) ne sont pas satisfaits de la fréquence de leurs rapports sexuels. Une insatisfaction générale puisque de par le monde, 65% des hommes et 58% des femmes souhaiteraient faire l'amour plus d'une fois par semaine, la moyenne mondiale.
Selon la seconde enquête, mandatée par l'entreprise pharmaceutique Eli Lilly, les Suisses ont en moyenne «exactement 7,27 rapports sexuels par mois». Les Romands sont les plus assidus (8,57 fois par mois), suivis par les Alémaniques (6,82) et les Tessinois (6,68). Les 15-29 ans font l'amour 8,63 fois par mois, les 30-49 ans 7,24 fois et les plus de 50 ans 6,15 fois. «L'intérêt pour le sexe ne diminue donc que peu avec l'âge. Pour 81,4% des 50-74 ans, le sexe reste une place importante dans leur vie», analyse l'étude réalisée auprès de 1075 personnes. /ats