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Les masques et la plume

Un nouvel algorithme prétend débusquer les auteurs anonymes.

02 sept. 2017, 00:12
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Serait-ce la fin des cachotteries? Au début de l’été, une nouvelle intelligence artificielle enflammait le web littéraire. Les concepteurs de cet algorithme joliment baptisé Emma se vantaient d’être capables de saisir la «voix» d’un auteur au point de pouvoir la reconnaître dans n’importe quel texte, le tout avec une précision de 85%. De quoi démasquer les plagiaires, débusquer les ghost writers, nommer les anonymes et déjouer les pseudonymes.

Des siècles que ça dure

Une prouesse qui ouvre de vertigineuses perspectives. Car l’histoire culturelle est pleine de ces jeux de masques et la littérature semble les affectionner particulièrement. A vrai dire, cela fait des siècles que ça dure: «Si depuis l’imprimerie, nous parions sur l’équivalence entre le nom d’auteur et la signature sur la couverture du livre (…), l’usage du pseudonyme relève d’une très ancienne tradition, celle de supercheries littéraires constituant depuis la Renaissance un jeu humaniste très prisé», note...

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