Ce prix de 10 millions de couronnes suédoises (1,8 million de francs) couronne ses études consacrées aux processus chimiques sur les surfaces solides, c'est-à-dire ce qui se produit lorsqu'une molécule de gaz entre en contact avec un solide.
Gerhard Ertl, deuxième Nobel allemand de la saison 2007, a été l'un des premiers à voir le potentiel de cette nouvelle discipline, apparue dans les années 1960, note l'Académie royale des sciences de Suède, qui décerne ce prix.
«Sa méthodologie est utilisée à la fois en recherche universitaire et dans le développement industriel de processus chimiques», estime l'académie. /ats-afp