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«Le pire mal, c’est l’indifférence»

Giosuè Calaciura écrit l’histoire violente et poétique de deux amis, Mimmo et Cristofaro, dans «Borgo Vecchio», où le héros tragique et adulé est un voleur, Totò, et le traître, Judas.

05 oct. 2019, 00:01
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Chaque soir, au Borgo Vecchio, résonnent les cris de Cristofaro, qui pleure la bière de son père, et qui «savait qu’un jour son père allait le tuer». Mimmo, dont le père Giovanni arnaquent ses clients sur le poids de la mortadelle, est prêt à tout pour sauver son ami, et aime Celeste, la fille de la prostituée Carmela. Tous rêvent d’avoir pour père Totò, pickpocket aux semelles ailées. Lorsque les habitants défient leur destin, Dieu se met en colère, tempête, et sa vengeance donne lieu à des scènes aussi oniriques que fatales, avec des légumes du marché soufflés comme des cerfs-volants, et des petits enfants flottant au vent, agrippés au cou de leur mère.

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ce livre?

J’ai eu connaissance de beaucoup d’histoires de meurtre que j’ai racontées dans ce livre quand j’étais journaliste à Palerme. Par contre les histoires des enfants m’ont...

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