Attablé devant un mafé dont il remarque qu’il est un peu occidentalisé, Alain Mabanckou répond à nos questions, sans cesse interrompu par des visites plus ou moins opportunes. Dans un premier temps, il tourne résolument le dos à la halle de Palexpo pour éviter d’être reconnu et dérangé, puis peu à peu, c’est lui qui salue les gens, en nous présentant toujours comme sa «grande amie journaliste». Jovial, blagueur, il s’excuse: «Je suis désolé, c’est à l’africaine ici, on s’arrête tout le temps. Comme ça, ce sera l’introduction de votre article: ‘L’interview a été rendue chaotique par l’auteur lu...
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