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«Le film est lui aussi transgenre»

Sebastián Lelio aborde l’amour et le deuil face à l’intolérance crasse. Poignant.

19 juil. 2017, 00:59
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Né en Argentine, de nationalité chilienne, Sebastián Lelio est issu de la jeune Escuela de Cine de Chile, fondée en 1995, et appartient à ces jeunes cinéastes dits «du tout nouveau cinéma chilien», tels Pablo Larraín ou Matías Bize, qui réinsufflent la vie dans le corps et le cinéma exsangues du Chili. Excellent joueur d’échec et grand observateur des réalités sociales, Lelio s’est fait connaître à l’international avec «Gloria» (2013), l’histoire d’une héroïne des temps modernes qui trompe son désespoir à coup d’amourettes peu reluisantes. Avec «Una mujer fantástica» (titre original), il réussit un nouveau film poignant avec une actrice sublime, récompensé par l’Ours d’argent du meilleur scénario au Festival de Berlin. Rencontre.

Sebastián Lelio, comment vous est venue l’idée de ce nouveau film?

«Gloria», mon film précédent, a rencontré un succès surprenant et représente une forme d’aboutissement dans mes explorations cinématographiques. Je me suis retrouvé devant un nouveau champ...

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