Le divin cadeau de Sony à la PS2

S'il y en a un qu'il ne faut pas titiller sur PlayStation 2, c'est bien Kratos. Il n'est pas du genre à se laisser faire, et les dieux de l'Olympe vont l'apprendre à leurs dépens. Intronisé dieu de la guerre à la fin du premier épisode, Kratos va outrepasser ses droits et ainsi se retrouver simple mortel. Mais rassurez-vous, ses aptitudes physiques et sa hargne démentielle en font un combattant hors normes.

04 mai 2007, 12:00

Le «hors normes» est le fil conducteur de «God of War II». Depuis les adversaires, parfois gigantesques, aux graphismes toujours somptueux en passant par une mise en scène épique, toutes les normes en vigueur s'effacent une à une. Dans son style aussi bestial qu'efficace, Kratos élimine chaque adversaire l'un après l'autre telle une tornade alignant les combinaisons de touches pour atteindre le paroxysme de la brutalité dans des enchaînements spectaculaires. L'exécution ainsi pratiquée s'assimile à une dance, à un art.

L'aventure pousse le héros à multiplier les exploits. Après avoir repoussé le colosse de Rhodes dans un effort surhumain, Kratos alterne varappe, acrobatie et vol à dos de griffons. «God of War II» ne connaît aucun temps mort, l'action ne baisse jamais de rythme, plongeant le joueur dans une quête de la vengeance qui ne laissera personne indifférent.

Sony livre en «God of War II» une offrande à sa PlayStation 2 en fin de vie. Le cadeau est divin et mérité.

Si vous appréciez ce type de jeu, qui s'apparente à «Prince of Persia» ou «Devil May Cry», «God of War II» s'impose comme indispensable pour les possesseurs de PS2. / LCR

Machine: PlayStation 2. Age conseillé: dès 18 ans. Appréciation: 19/20