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Le directeur de Soleure attaque

Le directeur des Journées de Soleure a blâmé la nouvelle stratégie d'encouragement fédéral au cinéma suisse. Pour Ivo Kummer, il s'agit d'une «politique opportuniste, à courte vue», a-t-il dit hier en ouverture de la 41e édition du festival.

17 janv. 2006, 12:00

Il a critiqué - sans le nommer - Nicolas Bideau, nouveau chef de la section cinéma. Dès juillet, Berne sera plus sévère sur la qualité des scénarios afin que les films puissent toucher le plus grand nombre. Bref, les projets de films devront concilier popularité et qualité.

«Charmantes perspectives!», s'est exclamé Ivo Kummer. Avec cette réorientation, il craint pour la diversité du cinéma suisse et que les projets «visionnaires, novateurs et provocants» finissent au rebut. Ces films-là ont été responsables dans les années 1960 du «miracle du cinéma suisse» et ont montré au monde que la Suisse «n'était pas l'invention d'une agence de pub».

Le film d'ouverture qui a suivi ces allocutions, «Nachbeben», est signé de la cinéaste Stina Werenfels. Un drame professionnel et familial en dialecte alémanique. Le coeur du cinéma suisse va battre aux Journées de Soleure jusqu'à dimanche. Près de 200 films récents y seront projetés, dont 70 longs métrages. Les organisateurs espèrent 40.000 spectateurs. /ats

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