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L'enfance est une jungle

Deux écrivains explorent les fratries. L'un à New York, écrit un premier roman sensuel et l'autre, en Grande-Bretagne, dévoile, sur fond d'espionnage, le manque de réalisme d'un petit frère.

24 janv. 2012, 00:01
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"Vie animale" de Justin Torres, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Lætitia Devaux, L'Olivier, 142 p.,

28fr.80

"On était six mains qui happaient et six pieds qui trépignaient." Dans le premier roman de Justin Torres, "on", c'est trois frères aux individualités peu marquées, inséparables, si intimement liés qu'ils en deviennent un seul animal aux membres multiples. Et "on" a faim, "on" se donne chaud les nuits froides d'hiver, "on" se tartine de tomates écrasées et de tubes de crème maternels lors d'une bataille tout aussi salissante que purificatrice dans "Vie animale", ce récit sensuel où les trois frères ne cessent jamais d'explorer. Ils apprennent à vivre avec une mère déboussolée par ses horaires de nuit dans une brasserie, la cajolent et la torturent avec une innocence animale. Ils observent, tour à tour effrayés, calmes et excités, leurs parents se battre, s'aimer et se désirer avec un besoin de l'autre enviable, puissant,...

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