«Kezako», le jeu qui donne forme aux mots

Dans «Kezako», on ne trouve ni papier, ni crayon, ni pâte à modeler. Il ne s'agit pas non plus de devoir mimer, mais de réaliser un «dessin» avec un matériel donné, à savoir dix grandes baguettes, six petites et quatre perles de verre, réparti entre les deux coéquipiers chargés de faire deviner un mot aux autres participants.

Autre nouveauté, les équipes ne sont pas définies en début de partie, mais vont changer à chaque tour de jeu selon un tableau de répartition fourni par l'éditeur. Ainsi, même avec des joueurs d'âges ou de niveaux différents, on met fin aux interminables débats de mauvaise foi.

Les deux premiers joueurs devront réaliser ensemble et sans aucun mode de communication entre eux, un «dessin» commun, en déposant à tour de rôle l'un des éléments mis à disposition sur la table. Il est bien évidemment interdit de déplacer un objet déjà posé, demandant ainsi une certaine faculté d'adaptation, de créativité, voire de réflexion.

«Kezako» est un excellent jeu d'ambiance familial, très accessible, dynamique, sans temps mort, créatif et surtout toujours très drôle. C'est un jeu qui fera mouche à chaque sortie, quel que soit le public visé. L'éditeur propose le jeu à partir de 10 ans, mais expérience faite, il fonctionne très bien avec des enfants plus jeunes.

Côté matériel, rien à redire. La boîte métallique est très jolie et aisément transportable. Les baguettes et les perles sont agréables à manipuler et solides. Les cartes sont réparties en trois degrés de difficulté. Nous nous réjouissons d'ores et déjà de la future extension, car les cartes «faciles» sont assez vite épuisées.

Nous profitons de ces quelques lignes pour signaler d'autres jeux d'expression dans le même esprit, à savoir: «Illico Presto», dans lequel il s'agit de trouver un maximum de titres contenant un mot donné; «Contrario», où des expressions ont été modifiées et qu'il faut retrouver; enfin «Unanimo», où il faut être le moins original possible face au mot énoncé pour marquer des points.