Normalement, le système immunitaire protège le corps des infections et des influences nocives de l'environnement. Dans le cas de la sclérose en plaques, le système immunitaire attaque des structures dans le cerveau comme un corps étranger et provoque de graves dommages. En Suisse, plus de 10.000 personnes souffrent de sclérose en plaques.
L'équipe de recherche du professeur Burkhard Becher a réussi à identifier l'année passée les cellules à l'origine de la maladie, a indiqué l'Université de Zurich. Cette découverte a permis aux chercheurs d'intervenir en reprogrammant les cellules nocives sans réduire la fonction protectrice du système immunitaire.
La reprogrammation des cellules nocives permet de les modifier de telle manière que le système immunitaire désorienté ne puisse plus provoquer de dégâts dans le cerveau, explique le professeur Becher, cité dans le communiqué. Ses conclusions sont publiées dans la dernière édition de la revue spécialisée «Nature Immunology». /ats