L?histoire se réduit en effet à une enfilade hivernale de tous les lieux communs inhérents au genre et, de plus, exhale une misogynie assez carabinée. Par contre, «Le naufragé» réalisé par Olivier Beguin est déjà nettement plus maîtrisé sur le plan de la mise en scène. Un bateau à moteur, avec son bord deux filles et deux garçons, échoue sur une île mystérieuse où vont se dérouler de bien étranges événements.? Malgré un scénario plutôt diaphane et des comédiens assez peu à leur aise, la tension est tout de même manifeste. A relever un recyclage assez probant d?un paysage qui nous est familier. / vad