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Fautes, erreurs, irréalisme, candeur...

22 juin 2007, 12:00

Les problèmes de gestion de la salle lausannoise des Docks résultent d'un enchaînement d'erreurs dès l'origine du projet. Le rapport de la commission d'enquête du Conseil communal, publié hier, montre que des fautes ont été commises par tout le monde. Il désigne cependant le municipal responsable à l'époque de la Culture, le socialiste Jean-Jacques Schilt, comme un des principaux responsables de l'affaire. «Il a présenté un budget impossible, et on peine à croire que c'était par ignorance», a expliqué le président de la commission Claude Bonnard.

«Il était absolument illusoire de penser faire tourner une institution professionnelle avec seulement 100 000 francs», estime l'écologiste.

La commission d'enquête n'épargne pas non plus l'ancien directeur de la salle, Emmanuel Gétaz. «Passionné par son projet au point de ne pas être réaliste», il a «conforté le conseil de fondation dans son erreur». Le conseil lui-même s'est montré «candide», en pensant que les solutions présentées par le directeur pourraient être viables.

Au niveau de la gestion, Emmanuel Gétaz n'a pas été non plus «à la hauteur». Il a en particulier laissé pourrir des conflits personnels entre ses subordonnés. /ats

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