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Ecrire pour en finir

Arielle Meyer MacLeod raconte une rupture, analyse une nouvelle de Balzac et mène une réflexion sur l'écriture de soi.

08 avr. 2014, 00:01
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"Tourner la page (avec Balzac)" , Arielle Meyer MacLeod, Ed. Zoé, 112 pages.

Certains titres sont plus réussis que d'autres. "Tourner la page (avec Balzac)" émeut, parce qu'il évoque le pouvoir réparateur de la littérature. Après avoir écrit des cours de théorie littéraire pour les Universités de Genève et de Lausanne, des travaux universitaires et des dossiers dramaturgiques (pour la Comédie), Arielle Meyer MacLeod, se lance dans le récit d'une séparation, d'un "carnage". Mais comment écrire la relation, l'autre et soi? Quelle version définitive donner de faits qui, jusqu'à présent, changeaient constamment de forme, selon l'humeur qui les rappelait des méandres de l'oubli? Dans ce récit mêlé d'une analyse de la nouvelle inaugurale de la Comédie humaine de Balzac, "La maison du chat-qui-pelote", la littérature apparaît doublement bienfaisante. D'une part, elle, ou du moins les romans réalistes du XIXe, agit "comme une mélopée apaisante sur nos coeurs d'enfants épris de...

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