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Moretti, palme de la pudeur

Quatorze ans plus tard, "Mia Madre" fait écho à "La chambre du fils".

18 mai 2015, 00:01
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Nanni Moretti entrera-t-il dans le club fermé des cinéastes qui ont remporté deux Palmes d'or? Quatorze ans après le triomphe de "La chambre du fils", c'est tout à fait possible au vu du magnifique "Mia Madre", présenté samedi à Cannes. Le premier film portait sur la difficulté de faire le deuil d'un proche quand il surgit à l'improviste. Le second traite de la nécessité de s'y préparer quand il se profile.

Que faut-il admirer le plus dans ce nouveau film du réalisateur de "Journal intime"? Cette élégance à se mettre en retrait pour faire d'une réalisatrice le personnage principal (Margherita Buy, parfaite)? Cette pudeur à mettre en scène des préoccupations personnelles? Cette générosité à accorder une égale importance aux diverses générations (la grand-mère, la fille et le fils, la petite-fille)? Cette capacité à étonner et à rire de la machinerie du cinéma, qu'il faut bien continuer de faire tourner même...

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