Près de vingt-cinq ans après avoir réalisé «Toy Story», le premier long-métrage d’animation en images de synthèse, les studios Pixar passés sous l’enseigne Disney ressuscitent pour la quatrième fois Woody le cow-boy, Buzz l’éclair et compagnie. Cette résurrection surprendra celles et ceux qui avaient cru sur parole les boss de Pixar, lorsqu’ils juraient leurs grands dieux que leur admirable histoire de jouets n’allait former qu’une trilogie.
Mais la puissance de persuasion disneyenne semble sans limite, générant ce quatrième épisode qui a dû constituer un sacré défi pour ses concepteurs, en regard des sommets d’émotion animiste atteint par le numéro trois.
Comment succéder à un tel chef-d’œuvre, quintessence de la démarche Pixar consistant à imprimer au cinéma d’animation une dimension réflexive propre au film d’auteur, dans le respect du contrat passé avec le grand public exigeant du spectacle?
Une nouvelle venue
Durant la première demi-heure de projection, on croit au...