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Des adieux primesautiers et profonds

Sous ses fausses allures de vaudeville, le dernier film d'Alain Resnais est une ronde cruelle dictée par l'amour et la mort.

26 mars 2014, 00:01
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Le titre de l'ultime film d'Alain Resnais aurait fait une fort jolie épitaphe. Ce condensé de jouissances terrestres est cependant à prendre avec un certain recul, quand on sait toute l'ironie joueuse dont pouvait faire preuve ce cinéaste majeur qui disait à juste titre "faire des documentaires sur l'imaginaire" . Disparu à l'âge de 91 ans le 1er mars dernier, Resnais a ajouté in extremis un nouveau joyau brillant d'étrangeté à son oeuvre comptant une kyrielle de chefs-d'oeuvre qui ont fait ac céder le cinéma à une modernité complexe et parfois déroutante, de "Nuit et brouillard" (1956) à "On connaît la chanson" (1997), en passant par "Hiroshima mon amour" (1959), "Je t'aime, je t'aime" (1968) et "Providence" (1977), pour ne citer que nos préférés.

Un parfum crépusculaire

Pour son 20e long métrage, primé à Berlin, le réalisateur de "La vie est un roman" (1983) a choisi de décaper à sa...

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