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"Au Brésil, il est normal de prendre une nourrice"

La réalisatrice brésilienne Anna Muylaert crée la sensation avec son quatrième long métrage, l'histoire d'une nourrice à São Paulo. Une comédie sociale incisive. Rencontre.

24 juin 2015, 00:01
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Ancienne critique de cinéma issue de l'Université de São Paulo, Anna Muylaert a d'abord été la scénariste de réalisateurs brésiliens comme Cao Hamburger ("L'année où mes parents sont partis en vacances") ou Karim Aïnouz ("Praia do Futuro"). Elle a entamé l'écriture de "Une seconde mère" après avoir pris conscience des conséquences de la maternité dans un Brésil huppé et carriériste, où les riches mamans confient leurs enfants à des nounous afin de se réaliser professionnellement.

Anna Muylaert, quel est le point de départ de votre film?

Après la naissance de mon fils, j'ai réalisé à quel point le fait d'être une mère était un sujet secret, tout en m'apercevant que tout le monde, parmi mes relations, avait une nourrice. J'étais la seule à ne pas en avoir et on me considérait comme une hippie! J'ai pensé qu'il y avait un paradoxe dans le fait d'avoir un enfant et de trouver...

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